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jeudi 22 janvier 2015

JE SUIS LA PAIX



Chaque acte de violence
perpétré en ce monde
est pour moi une invitation
à m'engager plus activement encore
à vivre la non-violence
en moi et dans mes relations avec autrui.
Je célèbre Marshall B. Rosenberg
et la processus de la Communication NonViolente (CNV)
qui me permettent de voir en chaque être humain
faisant usage de la violence,
non pas un "terroriste" ou un "être violent",
mais un être qui est tellement en souffrance
quant aux nourrissement de certains de ses besoins,
de ses aspirations,
qu'il ne voit pas d'autre stratégie pour les nourrir
que celle, tragique, de la violence.
Je bénis la CNV de m'aider à ne pas ressentir
de la violence ou de la haine
envers les êtres humains utilisant
la stratégie tragique de la violence,
car de tels sentiments alimenteraient le circuit de la violence
que mes jugements condamnent.
Je remercie cette pratique de me permettre
de rester connectée de coeur à coeur
avec tous les protagonistes de tels drames,
tout en posant toutes les actions concrètes pertinentes
pour me préserver (au préserver autrui)
d'être atteint par des actes de violence.
Alors j'ouvre tout l'espace de la conscience que je suis
pour accueillir le coeur brisé de mon Enfant-Moi :
j'accueille sa tristesse, son désespoir,
face à la mort qui s'abat sans prévenir
sur des artistes exerçant leur liberté d'expression.
J'accueille son coeur brisé en se reliant
à la peine infinie ressentie par les familles des artistes en question.
J'accueille son inquiétude face aux réactions de haine
de celles et ceux qui font un amalgame entre les croyants
d'une religion prônant la tolérance et l'amour
avec certains de ses membres qui
(tout comme l'a fait la tradition catholique en d'autres temps)
interprètent les textes pour entrer ensuite en guerre
contre celles et ceux qui semblent ne pas honorer
ce qui est précieux pour eux.
J'accueille son élan de solidarité envers tous les croyants,
quelle que soient leurs religions,
qui sont atterrés de voir la violence pouvant être mise en oeuvre
au nom de Dieu, au nom de l'amour...
Je pleure avec lui, du coeur de la compassion
envers tous les êtres qui souffrent,
soit parce qu'ils subissent cette violence,
soit parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens que de la générer.
Depuis l'espace de la conscience que je suis,
je me souviens que je suis à la fois la victime et son agresseur,
celui qui hurle sa colère en appuyant sur une gâchette
et celui qui pleure l'être cher qui vient de lui être enlevé...
Je suis chacun, sous une forme plus ou moins consciente
de ce que je suis : l'Amour...
Je sais combien il peut être difficile de me reconnaitre en tant que tel
lorsque je prends les traits de la violence,
mais je me souviens que celle-ci n'est que la conséquence
de l'oubli de l'Amour que je suis :
ayant cette clarté, je connais alors
que seul l'Amour peut rendre la mémoire à l'amnésique,
pas la colère ni la haine...
En ce jour, plus que jamais,
j'ai à coeur de vivre la parole de Gandhi :
"Be the change you want to see in the world"
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde...
(Isabelle Padovani - www.communification.eu)

dimanche 23 novembre 2014

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Faire face à la crise et résister

Le titre du dernier livre de Claude Halmos qui rejoint mes réflexions quotidiennes en tant que travailleuse sociale sur la crise économique que nous traversons.
Extrait: " En fait, le principe organisateur de la vie "en mode chomâge", le principe qui structure dans la tête du chômeur, cette vie qui en fonde la temporalité, c'est l'espoir : l'espoir de retrouver un travail. Un espoir qui dépasse de beaucoup celui de retrouver un salaire et une sécurité matérielle. Car il est bien au delà de ces éléments de réalité tout à fait essentiels, un espoir de ne pas perdre définitivement sa place dans le monde du travail. C'est à dire un espoir de ne pas s'identifier (et ne pas être identifié) à l'étiquette que l'on s'est vu attribuer par la société au moment du licenciement. de ne pas devenir aux yeux du monde mais avant tout à ses propres yeux, un chômeur, avec tout ce que ce terme suppose de sentiment de différence et d'exclusion.
Cet espoir-et la capacité de résistance qu'il soutient-va donc telle une source lumineuse dont l'intensité serait variable éclairer la scène de la vie au chômage. Et les variations de son intensité vont en déterminer les différentes étapes".
Première psy a prendre publiquement la parole sur la souffrance sociale liée à la crise économique.
prise de position salutaire pour celui qui l'aura saisie comme un espoir d'être entendu et de pouvoir résister en plein milieu de cet état de guerre économique dit-elle.
Je saisie moi aussi cette perche pour proposer un groupe d'entraide mutuelle autours pour des personnes en chômage de longue durée souhaitant recevoir et donner du soutien à d'autres chômeurs dans la même situation.
J'animerais un groupe de 5 à 12 personnes une demi- journée touts les 15 jours en utilisant plusieurs outils auxquels je suis formée pour trouver ensemble des moyens de rompre avec l'isolement social, la mauvaise estime de soi, le sentiment d'exclusion, la peur de l'avenir.
Aider à retrouver de l'espoir, des alternatives socio-économiques dans l'emploi, une parole dans la société qui soit porteuse de sens.
Nous bâtirons ensemble sur 12 à 18 mois des stratégies personnelles et collectives dans le but d'avancer et de retrouver des capacités à trouver sa place, assurer sa sécurité matérielle, valoriser ses compétences et contribuer au collectif.
Le groupe se réunira à Nîmes à partir de janvier 2015 : contact mariepierre.carlier@yahoo.fr


vendredi 31 octobre 2014

l'Intersaison du 22 octobre au 8 novembre

L'ENTRE -DEUX


Le récente changement d'heure n'est pas la seule cause d'une augmentation de la fatigue bien que la lumière nous manque déjà.

L'intersaison est une phase de transition entre deux saisons et pour celle-ci de l'automne à l'hiver (  saisons énergétiques chinoises).

Le solstice étant l’apogée et non le début.

Nous pouvons nous accorder un temps de conscience pour accueillir l'Hiver qui arrive et accepter la fin de l'automne.

Bouger plus pendant l'intersaison nous aide à passer le cap par le mouvement qui nous pousse à aller de l'avant.

Simplifier notre alimentation et réduire si ce n'est éliminer les sucres

Rester stable dans cette transition par l'acception du changement, des saisons qui passent et de l'Hiver qui approche avec son lot de nouveautés car cette année il sera différent et nous aussi.

 

Inspiré de" Vivre en Harmonie avec les saisons." Serge Augier



mercredi 29 octobre 2014

Une vie facile ou pas ?

 

 

Tu es adorée, adulée, comblée, choyée, et tu n’as pas une vie facile. Personne n’a une vie facile. Le seul fait d’être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès les premières brûlures de l’âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n’est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d’architecte. La vie n’est rien de prévisible ni d’arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t’accommoder une fois pour toutes de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l’être, ton génie est d’avancer dans la déchirure, avec la déchirure, par la déchirure, ton génie c’est de traiter avec l’amour sans intermédiaire, d’égal à égal, et tant pis pour le reste. D’ailleurs : quel reste ? "


{ Christian Bobin ; extrait du livre "La plus que vive" - Graines d'éveil }

mardi 14 octobre 2014

Laissons briller notre propre lumière !



Notre plus grande peur n’est pas d’être insuffisant. Notre plus grande peur est d’être capable au-delà de toute mesure. C’est notre lumière et non notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous posons la question : « Qui suis-je pour oser me penser comme quelqu’un de brillant, grandiose, plein de talent et fabuleux ? »
Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas oser l’être ?
Vous êtes enfant de Dieu. Jouer petit ne sert pas le monde. Il n’y a rien de transformé à se faire tout petit de manière à ce que les autres ne se sentent pas mal à l’aise autour de vous. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Et elle ne se trouve pas seulement chez certains d’entre nous,
Elle est en chacun de nous. Et en laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. Au fur et à mesure que nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence automatiquement libère les autres.
1994- Extrait du discours inaugural
Nelson Mandela

 

 

jeudi 25 septembre 2014

Fondement de la Communication Affirmative

"1° Je suis le premier juge de mes actes, de mes pensées et de mes sentiments et je suis le premier responsable de ses conséquences.


2° Pour éclairer mon jugement, j'ai intérêt à connaître le point de vue des autres sur mes comportements, mes idées et mes émotions.


3° J'ai le droit de me développer, d'apprendre et d'évoluer.


4° Pour mieux me développer ,apprendre et évoluer j'ai intérêts a communiquer avec les autres au sujet de mes limites


5° J'ai le droit de chercher a être le plus heureux possible dans la mesure où je respecte les autres


6° Dans la recherche du bonheur, j'ai intérêt à communiquer avec les autres sur les conditions qui favorisent notre bien-être."


In S'affirmer et communiquer  Jean Marie BOISVERT et Madeleine BEAUDRY